Conquérir le marché international en termes de commerce requiert une certaine préparation. Il est crucial d’établir une stratégie fondée et solide en prenant en compte de ses ressources, les réglementations en vigueur, le marché cible et diverses contraintes pour réaliser son projet. Si vous décidez de vous lancer dans l’importation et exportation, sachez que chaque pays a ses propres législations douanières. Il faut savoir que 96% des transactions internationales sont assumées par des petites entreprises. Alors, tentez votre chance si vous avez l’opportunité et lancez-vous dans l’importation et exportation. Suivez notre guide pour savoir comment bien vous lancer dans ces activités
Les points importants à savoir
Si vous décidez de créer une entreprise dans le domaine de l’importation et de l’exportation, vous allez œuvrer au niveau international. L’univers de l’import/export englobe toutes les transactions commerciales et de marchandises entre différents pays.
Si vous comptez œuvrer au sein de l’Union européenne, il est important de notifier que les réglementations des échanges transitaires sont différentes des autres pays tiers.
Vu que le commerce international régit le monde depuis des siècles, il a pris une place importante de nos jours. Les transactions de marchandises, aliments, vêtements, outils ou objets divers sont des leviers économiques essentiels pour de nombreux pays.
Certains pays, comme le Japon, ont fondé leur propre système économique et financier au niveau de l’import et export. Vu les milliards d’euros et de dollars que ces opérations commerciales génèrent dans le monde entier, chaque pays et chaque communauté continentale créent leurs propres réglementations douanières dans le secteur.
Si l’aventure dans l’import et export vous tente, vous n’êtes pas exclus car l’exportation n’est pas dédiée qu’aux multinationales et aux grandes entreprises. Ces acteurs ne représentent que 4% des exportateurs et le reste, c’est-à-dire 96%, sont des entrepreneurs et micro-entrepreneurs.
En outre, le milieu de l’importation est un marché qui ne cesse de se développer. Il y a des centaines de milliards d’euros par an en jeu. Il faut savoir qu’importer un produit ou un service d’un autre pays peut avoir plusieurs raisons comme le prix, l’image de la marque ou la disponibilité.
Maintenant que vous en savez un peu plus sur l’import et export, découvrons les avantages et les démarches à suivre si vous vous décidez de vous lancer dans l’importation et exportation.
Les avantages de l’importation et exportation
Orienter les activités de son entreprise vers l’import et export permet d’accéder au marché international et offre de nombreux avantages sur le développement de son organisme.
L’importation et l’exportation génèrent de nombreux bienfaits à votre entreprise, elles permettent de :
- Augmenter les ventes et conquérir de nouveau part sur le marché. En effet, votre boîte va toucher un nouveau panel de clients et élargir votre marché de niche en limitant les risques au niveau de la concurrence.
- Réaliser des économies considérables, car l’activité va réduire les coûts de fabrication, optimiser la production et accéder à d’autres ressources intellectuelles et matérielles…
- Optimiser la qualité et la fabrication des produits. L’importation de matières premières et de matériaux d’autres pays va apporter une plus-value sur le processus de conception.
- Dynamiser et élargir l’image de votre entreprise au niveau international et national.
- Limiter le risque commercial car votre société va s’ouvrir à d’autres marchés et sortir de son cocon malgré les aléas économiques.
Les fondamentaux dans l’import et export
Que ce soit dans le secteur de l’importation ou l’exportation, vous devez définir à l’avance une stratégie solide et prendre connaissance des réglementations du commerce international.
Voici les études en préalable pour créer une entreprise dans l’import et export :
Connaître votre pays cible
Avant de vous lancer, il faut se préparer et effectuer une étude de marché du pays ciblé. Pour cela, vous devez identifier les points d’accès, trouver vos fournisseurs, cibler les clients potentiels et connaître vos concurrents dans le secteur. N’oubliez pas d’analyser les avantages qui s’offrent à vous selon les accords préférentiels entre pays.
Etudier le marché du produit ciblé
Afin de garantir la réussite de votre projet, il est crucial de faire le point sur l’offre déjà existante sur le marché. Alors, faites un bilan sur la concurrence, la gamme de produits à importer ou exporter. Analysez la fluctuation du marché avant de vous présenter, ainsi vous aurez un avantage sur la valeur de votre produit et répondrez aux besoins de la clientèle.
Le moyen transport
Une fois que vous avez défini le pays, le marché et le produit, vous devez maintenant choisir le moyen de transport le plus approprié. Selon le type de marchandises, vous avez le choix entre la voie terrestre, ferroviaire, maritime ou aérienne. Dans ce cas, il faut se renseigner sur les contraintes de réglementation sur l’acheminement afin que le transport soit un poids budgétaire en plus.
Définir l’INCOTERM
La dernière étude à effectuer consiste à déterminer l’incoterms, l’international Commercial Terms. Cette procédure régit la répartition des prix, des risques et des tâches du vendeur et de l’acheteur. Notons que l’incoterms est accompagné uniquement du lieu de transfert de responsabilité et de risques et n’inclut pas les transferts de propriété.
Les formalités douanières
Dans l’univers de l’import et export, il faut savoir respecter certaines normes et procédures selon les réglementations du commerce international et la communauté européenne. Si vous importez ou exportez dans un pays tiers hors continent européen, il existe des formalités douanières afin de simplifier la libre circulation de la marchandise.
Voici les formalités douanières que vous devez savoir avant de vous lancer dans l’aventure :
- Si vous accédez à des échanges commerciaux avec un pays tiers, non membre de l’UE, il faut se soumettre à la législation douanière et du CDU, code des Douanes de l’Union.
- Vous devez présenter les documents de réglementations et payer les droits et les taxes afférent à vos marchandises ou services.
- Pour les échanges hors UE, il faut réaliser une déclaration douanière de vos produits. Le document doit définir la catégorie, l’origine, la provenance et la destination de vos marchandises. On peut l’effectuer en interne si vous avez l’équipe compétente, sinon faites appel à un RDE, un représentant en Douane Enregistré.
- Il faut demander un numéro EORI. Tous les opérateurs en import et export doivent avoir cette matricule unique d’identification communautaire. Ainsi, vous pourrez importer et exporter des marchandises hors du territoire de l’union européenne.
- Obtenir un numéro de TVA avec une validité mise à jour.
- Déterminer la nomenclature douanière de votre marchandise afin d’avoir idée sur les taux de droits de douane, les réglementations et les normes de sécurités y afférents. A la douane, la classification douanière est obligatoire au même titre que l’origine et la valeur.
Vu la fluctuation du marché international, veillez à mettre à jour régulièrement les codes douanières qui régissent vos marchandises. Une fois par an, il y a une publication des évolutions des codes.
Les organismes concernés
Pour mettre en œuvre votre projet d’import et export, nombreux organismes étatiques sont à votre service pour réaliser vos opérations. Parmi eux, il y a :
- Le CCI France International, les chambres de commerce et d’industrie, l’organisme accompagne les nouveaux importateurs/exportateurs dans leurs démarches.
- La COFACE, compagnie française d’assurance pour le commerce extérieur, garantit la solvabilité de votre entreprise dans un pays étranger.
- La TFE, Team France export met à disposition les solutions publiques adoptées par les régions. C’est la plateforme idéale pour tisser des relations selon vos besoins.
- Business France est un organisme créé par la fusion d’Ubifrance et de l’AFII, Agence française pour les investissements internationaux. La plateforme accompagne les opérateurs pour concrétiser leur projet à l’international.
- BPI France ou Banque publique d’investissement. L’institution propose leur aide aux entreprises pour mettre en place leur activité à l’échelle mondiale.
- Le CNCCEF ou les Conseillers du Commerce Extérieur en France mettent à la disposition des entreprises leur compétence pour investir à l’étranger.
Les différents types d’entreprises d’import et export
En France, il existe différents types d’entreprise dans l’importation et l’exportation. Ci-dessous la liste des variantes qui œuvrent dans le domaine :
Marchand import/export
C’est un agent libre dans l’entrepreneuriat à l’échelle mondiale. Il n’agit pas dans un secteur spécifique ni pour une marchandise en particulier. Par contre, il achète librement ses produits auprès d’un fournisseur national et étranger pour les emballer avant de les revendre par ses propres moyens.
Société de négoce internationale (SNI)
Un entrepreneur en SNI est une sorte de trader qui cherche des vendeurs dans un pays étranger puis déniche des acheteurs locaux pour les exporter. Une SNI s’engage dans l’appropriation des marchandises et prend une commission à chaque transaction.
Société de gestion des exportations (SGE)
Une SGE est un intermédiaire entre les entreprises qui souhaitent exporter leurs marchandises dans un pays étranger. Ce type d’entreprise prend en charge toutes les démarches pour acheminer les produits à leur destination. Une SGE va dénicher les concessionnaires, se charge de la facturation des clients, de la gestion marketing, de la sous-traitance ou de la publicité. Parfois, elle s’approprie les marchandises pour les distribuer. Une SGE focalise ses activités par produit, par marché de niche ou par les deux à la fois.
En bref, se lancer dans l’import et export est une démarche assez difficile comme tous projets d’entreprises. L’important, c’est d’anticiper ses coups et prioriser la préparation à chaque étape de réalisation. Vu que vous accédez aux marchés internationaux, il faut se plier aux réglementations, à l’évolution du marché et aux contraintes de transactions et de transports.